LX
J'ai retrouvé l'Océan et son innocence plénière
la fuite sans ride des eaux encalminées
et le sourire des lames qui renvoient leur mystère
à l'immensité
aux rochers
aux
sables enlacés
Contre les pardons en pierre
les genoux sur la terre
j'ai retrouvé l'océan qui avait déserté
les
campagnes de mon imaginaire
Et j'oublie jusqu'au nom de celui
dont
je fus la proie
la douce
et la panthère.
Grâce soit au souffle, aux vents, aux alizés
qui tour à tour
reviennent,
et tombent
et se déchaînent
CAR PLUS GRANDE QUE NATURE EST LA MER
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